Christian Jaccard
1939 (Fontenay-sous-bois)
Galerie de l'artiste
Christian Jaccard : "Étudiant, je me forme à l’École des beaux-arts (1956- 1960) et m’intéresse aux déchets industriels et aux traces par empreintes. Graveur chromiste dans une imprimerie typographique (1964-1975), cette activité m’incite à explorer des processus d’imprégnation liés à la confection d’outils spécifiques : Noeuds & Ligatures, Couples toile/outil (1968-1973). J’oblitère des Toiles ficelées, des Toiles contrepliées, des Toiles calcinées. L’outil fait la peinture et la pratique des combustions génère de nouveaux ensembles : Anonymes calcinées, Trophées, Toiles brûlées (1977-1983). Je séjourne en Italie où naît Le Rouge émis (1984). Puis je développe en 1989 les Brûlis et le Concept supranodal durant les années 90. Je réside au Japon en 1994 à la villa Kujuyama. Travaillant souvent à l’extérieur au cours des années 2000 dans des lieux en déshérence (friches industrielles), la problématique du tableau s’émancipe sans renier ses origines. L’atelier est un laboratoire nomade et éphémère à chaque escale…"
Depuis les années 1970, Christian Jaccard travaille avec des outils, des cordelettes laissant leurs empreintes sur le support. Parallèlement, il explore le geste pictural de l’ignition, l’appropriation du feu comme autre outil de marquage. Les combustions lentes ou fulgurantes s’inspirent des pratiques ancestrales des cultures sur brûlis, qui consistent à brûler herbes et forêts pour fertiliser le sol. De 1977 à 1983, la pratique des combustions suscite de nouveaux ensembles : Anonymes calcinées, Trophées, Toiles brûlées… qui ouvrent une nouvelle voie. En 1984, son « chemin de Cendres » rejoint le land art, brouillant encore une fois les pistes pour échapper à toute classification. Lors d’un séjour en Italie naît le concept « le rouge émis » en hommage à l’éruption volcanique du Vésuve. Le feu et la peinture, se diluant, constituent le sujet du polyptique qui présente les variations subtiles issues de leur rencontre sur la toile. Dans les années 2000, avec ses travaux menés en extérieur, dans des lieux en déshérence comme les friches industrielles, son rapport au tableau s’émancipe sans renier ses origines tandis que ses « Tableaux éphémères » sont présentés sous la forme de films.
Galerie de l'artiste
Christian Jaccard : "Étudiant, je me forme à l’École des beaux-arts (1956- 1960) et m’intéresse aux déchets industriels et aux traces par empreintes. Graveur chromiste dans une imprimerie typographique (1964-1975), cette activité m’incite à explorer des processus d’imprégnation liés à la confection d’outils spécifiques : Noeuds & Ligatures, Couples toile/outil (1968-1973). J’oblitère des Toiles ficelées, des Toiles contrepliées, des Toiles calcinées. L’outil fait la peinture et la pratique des combustions génère de nouveaux ensembles : Anonymes calcinées, Trophées, Toiles brûlées (1977-1983). Je séjourne en Italie où naît Le Rouge émis (1984). Puis je développe en 1989 les Brûlis et le Concept supranodal durant les années 90. Je réside au Japon en 1994 à la villa Kujuyama. Travaillant souvent à l’extérieur au cours des années 2000 dans des lieux en déshérence (friches industrielles), la problématique du tableau s’émancipe sans renier ses origines. L’atelier est un laboratoire nomade et éphémère à chaque escale…"
Depuis les années 1970, Christian Jaccard travaille avec des outils, des cordelettes laissant leurs empreintes sur le support. Parallèlement, il explore le geste pictural de l’ignition, l’appropriation du feu comme autre outil de marquage. Les combustions lentes ou fulgurantes s’inspirent des pratiques ancestrales des cultures sur brûlis, qui consistent à brûler herbes et forêts pour fertiliser le sol. De 1977 à 1983, la pratique des combustions suscite de nouveaux ensembles : Anonymes calcinées, Trophées, Toiles brûlées… qui ouvrent une nouvelle voie. En 1984, son « chemin de Cendres » rejoint le land art, brouillant encore une fois les pistes pour échapper à toute classification. Lors d’un séjour en Italie naît le concept « le rouge émis » en hommage à l’éruption volcanique du Vésuve. Le feu et la peinture, se diluant, constituent le sujet du polyptique qui présente les variations subtiles issues de leur rencontre sur la toile. Dans les années 2000, avec ses travaux menés en extérieur, dans des lieux en déshérence comme les friches industrielles, son rapport au tableau s’émancipe sans renier ses origines tandis que ses « Tableaux éphémères » sont présentés sous la forme de films.
Ses vidéos
Christian Jaccard - EN ROUGE ET NOIR
06/11/2024 - 06/11/2024Dans la lignée d’expositions réévaluant des figures jalons de l’art contemporain (Judit Reigl, Jean Le Gac, Peter Klasen, …), l’Espace Art Absolument présente une relecture de l’œuvre de Christian Jaccard à partir du rapport chromatique EN ROUGE ET NOIR. Réunissant une vingtaine d’œuvres depuis 1973 jusqu’à 2020, l’ensemble prend un tour rétrospectif, avec un accent mis sur son travail avec le feu. Réalisation : Benoit Gaboriaud
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Ses expositions
Christian Jaccard. Lafoliemericourt.
14/07/2022 - 15/08/2022(Chaudes-Aigues) Chapelle des Pénitents
IN SITU - Patrimoine et art contemporain
17/06/2017 - 17/09/2017(Narbonne) La Région Occitanie, Pyrénées-Méditerranée
Passages : vers une abstraction habitée
07/02/2016 - 29/05/2016( Les Sables d'Olonne) MASC - Musée de l'Abbaye Sainte- Croix
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Biennale de Melle 2015. Jardiniers terrestres, Jardiniers célestes
04/07/2015 - 27/09/2015(Melle) Biennale Internationale d'art contemporain de Melle
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