Jean-François Millet
1814 (Gruchy) / 1875 (Barbizon)
"Connaissance intuitive par les gouffres, son art de l'espace infini et du labeur poussiéreux de l'homme, "bête à peine supérieure aux autres", demeure obscurément un art du vide. Dans un dialogue hugolien avec le gouffre et dans une esthétique presque beckettienne de la disparition, Millet, avec son esprit foncièrement pessimiste, peint l'effacement, l'éphémère, le grain qui meurt, sur une terre absurde et déserte. Toujours, la peinture de Millet semble attendre un Godot qui ne vient pas. Ses tableaux d'air et de vent, comme ses dessins d'étoiles et de nuit demeurent la plus singulière fin de partie de l'art du XIXéme siècle."
© Emmanuel Daydé, Art Absolument n°36, juillet/août 2010
"Connaissance intuitive par les gouffres, son art de l'espace infini et du labeur poussiéreux de l'homme, "bête à peine supérieure aux autres", demeure obscurément un art du vide. Dans un dialogue hugolien avec le gouffre et dans une esthétique presque beckettienne de la disparition, Millet, avec son esprit foncièrement pessimiste, peint l'effacement, l'éphémère, le grain qui meurt, sur une terre absurde et déserte. Toujours, la peinture de Millet semble attendre un Godot qui ne vient pas. Ses tableaux d'air et de vent, comme ses dessins d'étoiles et de nuit demeurent la plus singulière fin de partie de l'art du XIXéme siècle."
© Emmanuel Daydé, Art Absolument n°36, juillet/août 2010
Ses articles
Ses expositions
Jean-François Millet
13/10/2017 - 22/01/2018(Lille) Palais des Beaux-Arts de Lille
Moïse – Figures d’un prophète
14/10/2015 - 21/02/2016(Paris) Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Millet à l’aube de l’impressionnisme
18/06/2010 - 05/09/2010(Cherbourg Octeville) Musée Thomas-Henry
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