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La galerie Bogéna, reflet d’une vie sans frontières



Expatriée pendant douze ans aux États-Unis puis au Japon, Bogéna Gidrol s’y forge un regard de l’art balayant les frontières avant de s’installer comme marchande à Saint-Paul-de-Vence. Depuis, l’activité hors-les-murs de sa galerie, tournée vers les pays où elle a vécu, est pour elle un trait d’union entre les continents.

« Je ne représente que des artistes qui me bouleversent et c’est pour ça qu’il existe une homogénéité dans la galerie. » D’origine tchèque, Franta en est l’exemple, voire le catalyseur de la vocation de la gale-riste. Dans les années 1990, sa rencontre s’est avérée décisive à un moment où, son époux ayant été muté à New York, Bogéna Gidrol ne pouvait plus exercer en tant qu’architecte. Et lorsqu’en 2013 elle quitte le centre de Saint-Paul-de-Vence pour s’établir avec son nouvel associé Christopher Holder aux environs de la Fondation Maeght, c’est à ce peintre de l’irréductible humain qu’elle consacre son exposi-tion inaugurale. S’ensuivent Antoni Tàpies, Ernest Pignon-Ernest, Ousmane Sow, Monique Frydman, James Coignard, dont elle montre également les œuvres de façon permanente.

Extrait de l'article d'Emma Noyant, publié dans le N°89 de la revue Art Absolument