Tout au long de sa carrière d’artiste, Erró trouve dans l’immédiateté de la pratique du collage le moyen de s’emparer de façon subversive des divers éléments médiatiques qui constituent la culture de masse. Donnant de fait une vision européenne et critique du Pop Art américain, il tourne en dérision des images extraites de magazines qu’il superpose jusqu’à saturation. A l’instar de ses toiles, personnages de comics, fragments de propagande communiste ou acteurs de cinéma se mêlent dans des compositions aux réminiscences dadaïstes.

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