Georges de la Tour. Entre ombre et lumière.
L'exposition
Affirmé incontournable de la peinture française depuis sa redécouverte tardive, Georges de La Tour éblouit cette rétrospective d’automne par sa peinture infiniment plastique, redéfinition lumineuse en harmonies sombres.
Natif de Vic, bourgade épiscopale servant de campagne aux prélats de Metz, Georges de La Tour excite l’imagination des historiens par la documentation lacunaire qui le concerne et n’a conservé de sa vie, son activité artistique surtout, que des échantillons ténébreux. Né en 1593 d’un boulanger, plus précisément fournisseur-négociant en farines, commerce fructueux en ces temps de conflits renaissants aux marges d’un État tampon sujet à toutes les invasions, les destructions d’archives, justement, ne le laissent entrer dans l’Histoire qu’en 1616 à l’occasion d’un registre de baptême qu’il contresigne. Marié l’année suivante à Diane le Nerf, issue de la petite noblesse de Lunéville, il installe son atelier dans cette autre cité de plaisance qu’orne amoureusement Henri II de Lorraine (1563-1624) tout en perpétuant le commerce paternel
Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le N°115 de la revue Art Absolument.
Natif de Vic, bourgade épiscopale servant de campagne aux prélats de Metz, Georges de La Tour excite l’imagination des historiens par la documentation lacunaire qui le concerne et n’a conservé de sa vie, son activité artistique surtout, que des échantillons ténébreux. Né en 1593 d’un boulanger, plus précisément fournisseur-négociant en farines, commerce fructueux en ces temps de conflits renaissants aux marges d’un État tampon sujet à toutes les invasions, les destructions d’archives, justement, ne le laissent entrer dans l’Histoire qu’en 1616 à l’occasion d’un registre de baptême qu’il contresigne. Marié l’année suivante à Diane le Nerf, issue de la petite noblesse de Lunéville, il installe son atelier dans cette autre cité de plaisance qu’orne amoureusement Henri II de Lorraine (1563-1624) tout en perpétuant le commerce paternel
Extrait de l'article de Vincent Quéau publié dans le N°115 de la revue Art Absolument.
Quand
11/09/2025 - 25/01/2026