Inspirée par la figure d'Emily Dickinson, poétesse recluse au vaste imaginaire, cette exposition explore la puissance de l'intime et du domestique comme source de création. A l'image de Dickinson, qui fit de sa chambre un univers poétique infini, l'exposition investit la Nouvelle Galerie - une maison habitée d'histoires - pour révéler les résonances entre lieu de vie et espace mental.
Paul de Sorbier, commissaire d'exposition, y réunit trois artistes. Tom Sam, dont les peintures intimes et introspectives laissent entrevoir des présences profondes et silencieuses, Sylvie Sauvageon, qui réinvente des fragments du réel (papiers peints, scènes domestiques) à l'échelle de la maison et Juliette Liautaud, qui, par la photographie en noir et blanc, évoque l'absence, les souvenirs et les pensées errantes.
A travers ces œuvres, l'exposition invite à une réflexion sur le chez-soi comme territoire sensible, habité de mémoire, de rêve et d'imaginaire. C'est une célébration de l'univers intérieur, là où l'immobilité devient voyage.