Mitchell rejetait l’influence de Monet (qu’elle prononçait « Monette ») : à qui lui rappelait qu’elle habitait avenue Claude Monet, elle signalait que Dubuffet qui logeait rue Henri Matisse voulait la faire débaptiser ! Déni productif, ou expérience d’un même paysage ? Suzanne Pagé, déjà organisatrice en 1982 de sa rétrospective de son vivant, et son équipe ont fait enlever tous les cadres des Monet – l’aurait-il souhaité, lui qui avait mis à l’honneur les cadres blancs pour la peinture impressionniste ? –, faisant résonner la lumière du fond blanc dans l’émergence des couleurs. L’accrochage par climat coloré partagé rend visibles les différences de manière des deux peintres : deux lignes mélodiques qui jouent champ/contre-champ dans la couleur.

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