Frédérique Lucien. Trames et Variations
L'exposition
François Jeune : Les moyens d’apparition des formes et des couleurs génèrent ces modes particuliers d’accrochage et d’exposition. Comment se sont-ils mis en place dans le temps ?
Frédérique Lucien: J’ai toujours gardé en mémoire ma rencontre avec Jean Fournier en 1987 où, après sa visite à l’atelier, il m’a proposé de participer à l’exposition Nuits Paris Beaubourg à la galerie avec une série de panneaux de pommes de terre et des ensembles de diptyques, présentés en colonnes. Faire une exposition en restant au plus près de l’espace et du travail de l’atelier, c’est là la leçon que je garde de Jean Fournier. Pour ce premier accrochage, mes œuvres n’étaient pas encadrées, mais l’encadrement était signifié par une cordelette rouge tendue autour de chaque ensemble délimitant ainsi l’espace. Comment arriver à transposer ce que l’on ressent comme fort, dans la disposition des œuvres, dans l’espace ? C’est le travail de l’accrochage, où rendre compte du sentiment et de la liberté présents dans l’atelier. Pour cette nouvelle exposition c’est encore une grande partie de mon travail que la présentation de cet espace entre-deux.
Extrait de l'entretien entre François Jeune et Frédérique Lucien, publié dans le N°86 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 novembre 2018
Frédérique Lucien: J’ai toujours gardé en mémoire ma rencontre avec Jean Fournier en 1987 où, après sa visite à l’atelier, il m’a proposé de participer à l’exposition Nuits Paris Beaubourg à la galerie avec une série de panneaux de pommes de terre et des ensembles de diptyques, présentés en colonnes. Faire une exposition en restant au plus près de l’espace et du travail de l’atelier, c’est là la leçon que je garde de Jean Fournier. Pour ce premier accrochage, mes œuvres n’étaient pas encadrées, mais l’encadrement était signifié par une cordelette rouge tendue autour de chaque ensemble délimitant ainsi l’espace. Comment arriver à transposer ce que l’on ressent comme fort, dans la disposition des œuvres, dans l’espace ? C’est le travail de l’accrochage, où rendre compte du sentiment et de la liberté présents dans l’atelier. Pour cette nouvelle exposition c’est encore une grande partie de mon travail que la présentation de cet espace entre-deux.
Extrait de l'entretien entre François Jeune et Frédérique Lucien, publié dans le N°86 de la revue Art Absolument.
Parution le 22 novembre 2018
Quand
08/11/2018 - 21/12/2018