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Maurice Rocher, fulgurances charnelles

Maurice Rocher, fulgurances charnelles : La Grande Dévoreuse, 1989, acrylique sur toile, 146 x 114 cm   


L'exposition


Chez Marie Vitoux, la salle du bas ose mettre en charpie les doux dehors de la beauté. Il assène, par face-à-face implacable, la singularité terrifiante du ressenti archaïque. Il peint comme s’il arrachait la peau de toutes les semblances corporelles. Dans le cloaque du lointain intérieur, quand la nuit étreint la chair, Maurice Rocher porte des coups au cœur de tous ses « couples de mort, de cendre et d’éternité ». Il y a du sacrifice et du sacrilège dans son art. L’artiste est son propre bourreau, quand chaque œuvre accomplit indéfiniment le meurtre de Narcisse. « Chaque Supplicié en appelait un autre »… Les petits formats recèlent des brûlots intimes, et les grands formats des passions cruelles. Ses exorcismes hallucinés et ses faces trouées, cependant, « naissent de la seule grâce du geste »…

Christian Noorbergen

Quand


09/03/2017 - 22/04/2017

Les artistes