Stéphane PENCREAC’H – “Pain is Love”
L'exposition
Notre époque est celle des kamikazes éparpillés, des otages décapités,des guerres orientales. Dans le même temps, les démocraties sont mises à mal, un durcissement politique généralisé joue en effet de la stigmatisation, de la séparation, de la division. Notre époque est celle de la fragmentation des sociétés, des communautés, des individus.
Les derniers tableaux et sculptures de Stéphane Pencréac’h prennent acte de ce désossement planétaire en activant une esthétique de la fragmentation. Les oeuvres montrent en effet des corps démembrés, torturés, ouverts. Mais cet effet de fragmentation est également perceptible dans l’hétérogénéité formelle et la grande diversité des moyens de représentation : entre la toile blanche laissée en réserve, les trous, les objets peints et les objets véritables, les miroirs feints et les vrais miroirs, tout est affaire de faux-semblants, d’espaces fictifs qui se poursuivent dans l’espace réel… et vice-versa.
Pain is Love. Des tableaux noirs, sombres comme les temps que nous vivons. Des tableaux qui ont à voir avec l’obscurité des salles de cinéma, et surtout de théâtre, non seulement en raison du rideau rouge qui dévoile autant qu’il dissimule, mais aussi parce que ces oeuvres, tout comme l’art théâtral, se voudraient cathartiques : montrer l’horreur, c’est l’exorciser. Pain is Love : par une opération alchimique et artistique, la douleur devient de l’amour. La douleur, c’est de l’amour. Mais, attention, l’inverse est aussi vrai.
Les derniers tableaux et sculptures de Stéphane Pencréac’h prennent acte de ce désossement planétaire en activant une esthétique de la fragmentation. Les oeuvres montrent en effet des corps démembrés, torturés, ouverts. Mais cet effet de fragmentation est également perceptible dans l’hétérogénéité formelle et la grande diversité des moyens de représentation : entre la toile blanche laissée en réserve, les trous, les objets peints et les objets véritables, les miroirs feints et les vrais miroirs, tout est affaire de faux-semblants, d’espaces fictifs qui se poursuivent dans l’espace réel… et vice-versa.
Pain is Love. Des tableaux noirs, sombres comme les temps que nous vivons. Des tableaux qui ont à voir avec l’obscurité des salles de cinéma, et surtout de théâtre, non seulement en raison du rideau rouge qui dévoile autant qu’il dissimule, mais aussi parce que ces oeuvres, tout comme l’art théâtral, se voudraient cathartiques : montrer l’horreur, c’est l’exorciser. Pain is Love : par une opération alchimique et artistique, la douleur devient de l’amour. La douleur, c’est de l’amour. Mais, attention, l’inverse est aussi vrai.
Quand
16/01/2010 - 20/02/2010