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L’âme a-t-elle un visage ? L’homme qui rit ou les métamorphoses d’un héros

L’âme a-t-elle un visage ? L’homme qui rit ou les métamorphoses d’un héros : Anonyme Conrad Veidt dans le rôle de Gwynplaine, s.d.Photographie du film de Paul Leni, The Man Who Laughs, 1928 Collection particulière, Paris © Reproduction Paris Musées/ Philippe Ladet © Films sans frontières    


L'exposition


« Qui que tu sois, si tu es pensif en lisant, c'est à toi que je dédie mes livres » écrivait Victor Hugo à propos de L’homme qui rit en 1869. Gwynplaine est sans doute le personnage le plus significatif de l’œuvre de Victor Hugo. Personnification d’une critique politique, philosophiques et poétiques propre à l’auteur, L’âme a-t-elle un visage se propose une continuité de l’ouvrage, une étude des « métamorphoses d’un héros ». Dès la parution de l’ouvrage, la presse publie volontairement des images caricaturales du héros, avant qu’en 1875, Daniel Vierge lui offre un portrait psychologique des plus réalistes. Les productions graphiques d’Hugo à mettre en relation avec ses écrits sont rares, mais avec Les Phares d’Eddystone il ne fait aucun doute qu’il utilise ses visions au plus près de sa rédaction. Au cours du XXe siècle, Gwynplaine connait un second destin, comme si notre rapport au rire avait changé, devenue souffrance, force de révolte et de soulèvement. L’adaptation par le Footsburn Théâtre en 2007 semble révéler le lien de parenté shakespearien des personnages.Au cinéma, le Joker de Batman sera quant à lui son double obscur.

Alexandra Edip

Quand


17/04/2014 - 31/08/2014

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