En reprenant pour cette exposition le titre de l’ouvrage d’Henri Focillon, Olivier Michelon, le directeur des Abattoirs entend donner une correspondance plastique à la théorie de l’historien de l’art français. Considérant que l’œuvre d’art résulte d’une somme de formes mises en espace par l’artiste grâce à l’esprit et la matière, Henri Focillon propose de remettre l’œuvre d’art au centre de l’analyse visuelle et historique. Cette somme de formes, ayant une signification propre pour chaque regardant, devient alors une entité autonome vivante qui occupe les Abattoirs et interagit dans l’espace. Collections du FRAC Midi-Pyrénées, prêts du Centre Pompidou, œuvres du fonds Cordier, et créations in situ se confrontent à l’architecture tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment, offrant un contraste fort entre caractères figés et vivants.

Extrait de l’article de Pauline Mirete publié dans le numéro 48 de la revue Art Absolument : parution le 29 juin 2012

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