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Tony Oursler

Tony Oursler : The Devil is in the details, 1997 Techniques mixtes, projection vidéo Mixed medias, projection system H 158 x 53 x 70 cm – H 62 x 21 x 27 ½ inches / Unique Performers: Tracy Leipold, Catherine Dill – durée / length: 27m15s   


L'exposition


Immergeant le spectateur dans une atmosphère déstabilisante, l’artiste américain Tony Oursler articule à ses installations vidéo, outil qu’il expérimente depuis les années 1990, une variété de supports accumulés : objets, sculptures, photographies, établissant une relation critique face à l’envahissement des images dans nos sociétés, qui brouille les limites entre le réel et la fiction. Diatribe sur l’aliénation de l’homme au sein du monde moderne, ses œuvres offrent la vision tragique d’une humanité inanimée, mettant en scène des poupées, à la manière de pantins désarticulés, illuminés par un jeu de lumières inquiétant, reflet d’un dédoublement de personnalité. Après avoir travaillé sur la projection de visages difformes au début des années 2000, la série « Eyes », qui laisse transparaître des pupilles dilatées sur des sphères en fibre de verre, place le regard au cœur de sa démarche. Exposant pour la première fois sa dernière série « Peak », le plasticien s’attache aussi à investir le visiteur dans son œuvre : « Je cherche à mettre le spectateur dans une certaine position de réaction par rapport à lui-même, comme en empathie, c'est une sorte d'expérimentation scientifique sur l'empathie. J'utilise la peur, l'excitation sexuelle, la joie, comme si je choisissais une note dans une symphonie, et j'essaie d'étendre cette note spécifique à toutes les émotions possibles, je montre le cycle des émotions », expliquait-t-il dès 1997.

Quand


14/01/2011 - 05/03/2011

Les artistes